Auteur : admin.ch
Source : Communiqué de presse sur news.admin.ch
Date de publication : 23 novembre 2025
Temps de lecture du résumé : 3 minutes
Résumé exécutif
La 30e Conférence des Nations Unies sur le climat à Belém (Brésil) s'est terminée sans accord sur une feuille de route concrète pour l'abandon mondial des énergies fossiles, malgré des négociations intenses entre les 194 États parties. Alors que la communauté internationale discutait des objectifs climatiques nationaux existants et évaluait les mesures visant à accélérer la mise en œuvre de la protection du climat, des progrès n'ont pu être réalisés que dans le domaine du financement climatique. La Suisse a officiellement exprimé son regret quant à l'échec d'un plan contraignant de sortie du pétrole, du charbon et du gaz.
Questions critiques directrices
Dans quelle mesure l'absence d'un plan contraignant de sortie des énergies fossiles compromet-elle la sécurité de planification économique pour les entreprises qui investissent dans les énergies renouvelables ?
Quels changements géopolitiques de pouvoir empêchent un accord mondial, et comment des solutions transparentes et orientées vers le marché pourraient-elles surmonter cette impasse ?
Quelles opportunités s'offrent aux États pionniers comme la Suisse, qui maintiennent des objectifs climatiques ambitieux malgré l'absence d'un accord mondial ?
Analyse des scénarios : perspectives d'avenir
À court terme (1 an) :
Les négociations internationales sur le climat se poursuivront sous une pression accrue, les accords régionaux et bilatéraux gagnant en importance. La Suisse pourrait renforcer sa position dans les alliances climatiques européennes tout en développant des partenariats économiques pour les innovations cleantech.
À moyen terme (5 ans) :
Un régime climatique mondial à deux vitesses émerge : les États et blocs économiques progressistes mettent en œuvre des stratégies ambitieuses de décarbonisation, tandis que d'autres pays misent sur les combustibles fossiles. Des mécanismes d'ajustement aux frontières et des taxes climatiques différenciés sont introduits, ce qui pourrait engendrer de nouvelles tensions commerciales.
À long terme (10-20 ans) :
Les forces du marché stimulent la transition vers les énergies renouvelables, car leur viabilité économique augmente par rapport aux énergies fossiles. Les États qui ont misé tôt sur les technologies durables bénéficient d'avantages concurrentiels, tandis que les retardataires sont confrontés à des coûts de transformation plus élevés.
Résumé principal
Thème central & contexte
La COP30 à Belém (Brésil) s'est terminée le 22 novembre 2025 sans percée dans l'établissement d'un plan mondial de sortie des combustibles fossiles. Cette évolution est particulièrement explosive compte tenu de la multiplication des phénomènes météorologiques extrêmes et des connaissances scientifiques selon lesquelles l'objectif de 1,5 degré ne pourra plus être atteint sans réductions radicales des émissions.
Faits & chiffres essentiels
- 194 États parties ont participé aux négociations
- Pas de feuille de route contraignante pour la sortie du pétrole, du charbon et du gaz
- Accent mis sur combler l'écart pour atteindre l'objectif de 1,5 degré de l'Accord de Paris
- Développements positifs dans le domaine du financement climatique
- Critique officielle de la Suisse concernant le résultat des négociations
Parties prenantes & concernés
- Secrétariat de l'ONU sur le climat et États parties à l'Accord de Paris
- Industrie fossile et ses investisseurs
- Secteur des technologies propres et industrie des énergies renouvelables
- États et régions particulièrement touchés par le changement climatique
- Institutions financières mondiales et banques de développement
Opportunités & risques
Opportunités :
- Les progrès en matière de financement climatique pourraient accélérer les projets de protection du climat dans les pays en développement
- Les États pionniers peuvent faire avancer la protection du climat par des accords bilatéraux
- Opportunités économiques pour les entreprises du secteur des énergies renouvelables
Risques :
- Fragmentation croissante de la politique climatique mondiale
- Une sortie retardée des énergies fossiles augmente les coûts du changement climatique
- Incertitude de planification pour les entreprises et les investisseurs
Pertinence pour l'action
Les décideurs devraient maintenir des objectifs climatiques nationaux ambitieux malgré l'impasse mondiale et renforcer les coopérations régionales. Les dirigeants économiques devraient prendre des décisions d'investissement basées sur les tendances de décarbonisation à long terme, indépendamment des revers politiques à court terme. La communication aux parties prenantes devrait souligner que la transition vers une économie à faible émission de carbone est irréversible, même si la vitesse varie.
Bibliographie
Source primaire :
COP30 : Pas d'accord sur une feuille de route pour l'abandon du pétrole et du gaz
Sources complémentaires :
[⚠️ À vérifier : Aucune autre source n'a été fournie]
Statut de vérification : ⚠️ Basé uniquement sur le communiqué de presse